19 novembre 2015
Prochaine rencontre à Craponne
Nous sommes donc ravies d'accueillir l'auteur, Paola Pigani à la librairie le samedi 21 novembre à 17h30.
Nous vous attendons nombreux pour partager cette rencontre!
Librairie Le Jardin des Lettres
@ : jardindeslettres@hotmail.com
Tel : 04 78 44 66 54
83 Avenue Edouard Millaud – 69290 Craponne
12:19 Écrit par Paola Pigani dans Agenda | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le jardin des lettres, craponne, venus d'ailleurs, paola pigani
14 octobre 2015
Bientôt sur les ondes
21:49 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, france culture
09 octobre 2015
Pour Leny Escudero
Je t'ai écouté chanter sur un mini_cassette dans une chambre de pensionnat
je veux toujours rester petite, le cancre , Sacco, la butte rouge, Van Gogh , la grande farce https://youtu.be/9IoqjUbENUM ...
Je t'ai retrouvé à la fête du livre de st Etienne en octobre 2013
tu étais relié à un respirateur
un gamin trisomique venait de te lancer au visage " moi, je ne suis pas encore né"
Du haut de tes 80 ans, tu lui as répondu " moi, non plus, je n'ai pas fini de naître"
J'étais avec ma sœur Myriam et Denis
tu nous as raconté ton arrivée en France dans un camion bâché
il fallait suivre le flot de réfugiés espagnols jusqu’à la frontière française
on essayait de retenir les enfants avec des boites de lait concentré
" J"en avais rien à foutre de leur lait concentré, on ne me la fait pas à moi, j'ai sauté dans un fossé au risque de perdre mon petit père. Lui , a baissé la tête toujours pour se faire oublier , toute sa vie...moi, pas..."
En 1994, j'ai engendré un autre Leny, habité d'une autre histoire.
Je voudrais te dédier mon roman "Venus d'ailleurs " et aux autres réfugiés de ce siècle .
Leny Escudero, Ma vie n'a pas commencé, Le Cherche midi, 2013
20:56 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : leny escudero, venus d'ailleurs
02 octobre 2015
Prochaine rencontre à saint Die des Vosges
22:17 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, paolapigani, florence aubenas, abdelkader djemaï, festival de géographie de saint die des vosges;
15 septembre 2015
Prochaines rencontres
Vous pouvez me rejoindre pour la présentation de mon nouveau roman "Venus d'ailleurs":
- les 12 et 13 septembre au Livre sur la place à Nancy,
- le 15 septembre à la librairie Passages à Lyon,
- le 17 septembre à la librairie Lucioles à Vienne avec Brigitte Giraud et Hakan Günday,
- les 26 et 27 à la Fête du livre du Var à Toulon,
- le 2 octobre à la librairie du Cours à Lyon,
- les 10 et 11 octobre à Lire en poche à Gradignan.
20:30 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, paola pigani, editions liana levi
10 septembre 2015
Un bel article critique sur Venus d'ailleurs
Remarquée comme poète et nouvelliste (son recueil « Concertina » aux éditions du Rocher est lauréat du prix Prométhée), Paola Pigania publié assez tardivement son premier roman voilà deux ans, chez Liana Lévi. Bien lui en a pris, puisque « N’ENTRE PAS DANS MON ÂME AVEC TES CHAUSSURES » - ce « roman vrai » de l’internement des Manouches en Charente - a remporté un vrai succès public et critique (ainsi que sept prix littéraires).
Loin de nous offrir un nouveau récit historique et rural, elle nous revient aujourd’hui avec un roman aussi contemporain qu’urbain. Lyon en est – bien plus qu’un décor ou une toile de fond – l’un des personnages principaux. Une cité qui n’a plus grand-chose de commun avec celle décrite par Béraud dans sa « Gerbe d’or », ni même avec celle dépeinte par Belletto dans ses faux polars torturés du début des années 80.
Paola Pigani est la première auteure à parler du Lyon de ce début du XXIème siècle, à nous offrir la vue en coupe d’une « métropole régionale à prétention européenne » en pleine transformation.
Qui est Mirko, le personnage principal de « Venus d’ailleurs » ? Quelqu’un « avec des mains qui travaillent malgré leurs deux doigts manquant » comme il nous apparaît dans la première scène ? Ses collègues se nomment Kevin, José, Moktar ou Coto (pour « Cotorep »). Tous pointent comme intérimaires sur des chantiers (la ville n’en manque pas).
Mirko vient du Kosovo. Tout comme sa sœur Simona. Il est passé « de file humaine en file humaine » jusqu’à arriver entre Rhône et Saône en ces débuts d’années 2000.
« Le passeur travaillait sous un faux nom, Aldo. Presque élégant, presque sympathique, il leur avait proposé différents forfaits, à payer en lires bien sûr. Aldo maîtrisait parfaitement l’italien et le français et il s’adressait à eux en albanais. C’était un frère, disait-il, engagé dans ce business par compassion et conviction. Il parlait trop, sa pomme d’Adam palpitait sans cesse. Simona regardait le cuir de ses chaussures briller comme un mensonge. »
Mirko marche dans Lyon. « Place Bellecour, le roi est seul. Cette image le fait sourire ». Mirko mâche Lyon à chaque foulée. Morceau par morceau. Particulièrement dans « ces zones où les murs écaillés cachent mille messages codés ». Des messages, il en tagguera à son tour.
Quant à sa sœur Simona… Elle « garde les mots en bouche » pour mieux faire sienne la langue française, même quand ces mots sont « niveau de vie moyen, traitement préventif, signe ostentatoire religieux ».
« Elle roule sa voix sur cette nouvelle langue. Elle l’aime. Elle la crache. Elle la chante avec toute la hargne qui l’habite. C’est une histoire tendre et nerveuse qui lui coûte du temps. Simona s’en fiche. »
Des locaux de l’Alliance Française à un bazar discount du quartier de la Guillotière, de la Friperie Mistigriff (où des clientes en viennent aux mains en se traitant mutuellement « d’arabe » ou de « fille de l’est ») au chantier du futur hôpital Mermoz, d’une épicerie Dia à la friche RVI (« au cœur d’un quartier bâtard, sans âme, fendu par l’avenue Lacassagne où s’engouffre toujours un vent sournois »), l’auteure suit ses personnages tout le long d’un véritable jeu de l’oie, sans jamais perdre son lecteur. Jusqu’aux lisières de la ville où « la solitude est presque facile ».
Dans « Venus d’ailleurs », on franchit à l’aube l’enceinte de l’hôpital Edouard-Herriot dont les bâtiments « rappellent ceux de l’Albanie d’Enver Hodja », on récupère du cuivre à la Rize, on picore des sachets de pistaches, on réécrit une lettre de candidature au Monoprix de la rue de la République, on taggue le mur de la prison de Montluc, on perfectionne son français en mémorisant les chansons diffusées par Chérie FM…
Le monde lyonnais que décrit P.Pigani est… le monde. Le monde tout entier déversé entre Saône et Rhône. L’auteure le dépeint, sans angélisme mais avec bienveillance. Pigani aime ses personnages, ce qui ne signifie pas qu’elle les épargne, bien au contraire… Pourtant, on ne relèvera pas chez elle de goût particulier pour le drame – voire de fascination pour la violence - comme c’est le cas de Jacques Audiard dans son dernier film où il est également question du parcours complexe d’un réfugié. Paola Pigani n’a nul besoin de faire couler le sang de ses personnages pour les faire exister.
19:32 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, paola pigani, frederick houdaer
30 août 2015
Aujourd'hui Mirko
18:27 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi
01 août 2015
Jour J moins 26
©paolapigani
Il nous faudra encore traverser le mois d’août, la nationale 7, des autoroutes, des places écrasées de soleil, le bruit des mouches , le cri des mouettes; il nous faudra vivre quelques insomnies ou nous endormir sur notre tablette avant d'avoir entre les mains mon second roman Venus d’ailleurs à paraître aux éditions Liana Levi dans quelques semaines.
23:06 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi